Abécédaire du cuir chevelu

Traitement associant des UVA délivrés dans des cabines chez les dermatologues et la prise préalable par la bouche de molécules appelées Psoralène qui permettent de renforcer l’efficacité thérapeutique des UVA.  Cette technique peut être proposée comme traitement du psoriasis et parfois de la pelade.

Perte des poils de l’extrémité externe des 2 sourcils classiquement observée dans l’hypothyroïdie.

Hyperpilosité médiane localisée au bas du dos ou au-dessus des fesses, faite de longs poils pigmentés. Une queue faunesque doit faire rechercher par le médecin une éventuelle malformation sous-jacente.

Photothérapie associant la PUVAthérapie (voir ce terme) et la prise de médicaments rétinoïdes par la bouche à petites doses permettant de rendre l’épiderme moins épais et augmentant l’action des Ultra-Violets.  La RePUVAthérapie est beaucoup utilisée dans le psoriasis et permet de diminuer les doses d’UVA nécessaires.

Médicaments de synthèse proches de la vitamine A naturelle.  Les rétinoïdes sont utilisés par voie locale (Trétinoïne) en crème ou par voie orale en gélule pour traiter essentiellement les acnés sévères (Isotrétinoïne) et le psoriasis (Acitrétine).  Ces médicaments sont  tératogènes (tératogène = susceptible de provoquer des malformations  chez les enfants dont la mère a été traitée pendant la grossesse) et peuvent augmenter les graisses dans le sang, avoir une toxicité hépatique et exceptionnellement déclencher des troubles de l’humeur.

Un des premiers rétinoïdes synthétisés utilisés en application locale dans le traitement de l’acné, dans les troubles de la pigmentation, dans le vieillissement cutané. L’acide rétinoïque peut être irritant localement. Il existe sous forme de crème ou de lotion.  Synonyme : Trétinoïne, vitamine A acide.

Raymond SABOURAUD est un dermatologue français professeur à l’Hôpital SAINT-LOUIS (1864-1938). Spécialiste des maladies du cuir chevelu, il a créé l’école des enfants teigneux à l’Hôpital SAINT-LOUIS. Il a découvert un milieu de cultures des champignons qui portent son nom. Il a publié de nombreux travaux sur les maladies du cuir chevelu. SABOURAUD est également sculpteur et 3 de ces bustes sont exposés au musée de l’Hôpital SAINT-LOUIS.

Maladie inflammatoire chronique d’étiologie inconnue, associant des ganglions, des lésions cutanées sous formes de petits nodules, de gros nodules, d’infiltrat et une atteinte fréquente pulmonaire mais également possible au niveau du foie, du squelette, du muscle, du cœur, du système nerveux, du rein, etc.  Les sarcoïdoses cutanées sont de très bon pronostic.

Chevelure et cuir chevelu arrachés du crâne soit accidentellement soit volontairement (scalp des indiens).  A ne pas confondre avec le terme scalp anglo-saxon qui désigne le cuir chevelu.

Maladie inflammatoire localisée ou généralisée réalisant une fibrose essentiellement au niveau de la peau mais parfois au niveau des poumons, des vaisseaux ou d’autres organes.

Sclérodermie en bande réalisant une plaque allongée, fibreuse, déprimée, siégeant verticalement sur le front et pouvant s’étendre au niveau du cuir chevelu avec disparition des cheveux et au niveau du sourcil.

Sclérodermie localisée faite d’une ou plusieurs plaques qui deviennent infiltrées atteignant le plus souvent le tronc, le cou mais également le cuir chevelu avec une alopécie secondaire.

Variété de sclérodermie n’atteignant que la peau et donc de bons pronostics. On distingue la sclérodermie en plaques ou Morphée et la sclérodermie en bandes, appelée au niveau du front : sclérodermie en « coup de sabre ».

Cellules sébacées présentes au sein des glandes sébacées et produisant le sébum.

Sécrétion trop importante de sébum par les glandes sébacées, responsable d’une peau grasse et luisante.